Remerciements
Je tiens à remercier
toutes les personnes suivantes pour leur aide et leurs
conseils tout au long de ma formation et de mon stage.
Mon tuteur, M. Da Costa David responsable biomédical au sein
du GHEF pour son soutien et sa patience, ainsi que
l’ensemble des responsables et des technicien(nes)
biomédicaux des différents sites du GHEF qui ont toujours
répondu à mes interrogations et qui m’ont fait découvrir
leur rôle et l’importance qu’il pouvait avoir pour les
services de soin et les patients.
M. Gilbert FARGES, Docteur-Ingénieur, enseignant chercheur
et conseiller scientifique de la formation ABIH (Assistant
Biomédical en Ingénierie Hospitalière) à l'UTC de Compiègne.
M. Pol-Manoel FELAN, responsable pédagogique de la formation
ABIH à l'UTC de Compiègne. Mme Michèle EL ALAMI, assistante
administrative de la formation ABIH à l'UTC de Compiègne.
Ainsi que toute la
promotion ABIH 2020 pour le partage d’expériences sur notre
métier et la bonne entente qu'il y a eu au sein du groupe
malgré la charge de travail.
Enfin, je tiens à remercier également toutes les personnes
qui m'ont soutenu et relu lors de la rédaction de ce rapport
de stage : ma famille, mon amie, mes collègues...
Introduction
Ce stage a été réalisé dans le cadre
d’une Certification Professionnelle pour le poste
d'Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière. (ABIH) Intégré à la seconde partie de ma
formation, il a pour but la mise en pratique des
connaissances acquises lors de la session théorique mais
également de développer des aptitudes et valider des
connaissances associées au métier de technicien biomédical.
La fusion des trois établissements
hospitaliers de : Coulommiers, Marne la vallée et Meaux le 1
janvier 2017, et Jouarre en 2019, a impliqué une
réorganisation des services biomédicaux de chaque site et
une méthodologie de travail commune. Des premiers
changements ont été effectués mais il reste encore a
déterminer Comment mettre en place des processus
biomédicaux identique aux trois services ?
Pour permetre de garantir la
performance et un fonctionnement optimal de l’ensemble des
services biomédicaux du GHEF .
Ainsi, la mission de mon stage a été
dans un premier temps d’identifier les différents processus
du service biomédical sur chacun des sites du GHEF, afin de
valider une mise en commun des processus dans la mesure des
possibilités (locaux, acheminement, moyens humain…) bien
entendu cela n’a pas pour seul but d’accompagner les agents
du service biomédical mais également de répondre aux
exigences normatives avec la satisfaction de garantir la
sécurité et la qualité des soins délivrée aux patients avec
la recherche permanente de l’efficience.
Glossaire
ABIH : Assistant Biomédical en
Ingénierie Hospitalière
CH : Centre Hospitalier
DI : demande d'intervention
DM : Dispositif Médical
ECME : Equipement de Contrôle de Mesure et d'Essai
EPHAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées
Dépendantes
GBPIB : Guide des bonnes pratiques de l’ingénierie
biomédicale
GHEF : Grand Hôpital de l'Est Francilien
GCS :Groupement de
Coopération Sanitaire
GHT : Groupement hospitalier de
territoire
GMAO : La gestion de maintenance assistée par ordinateur
HAS : Haute autorité de Santé
IFSI : Institut de Formation en Soins
Infirmiers
MO :Mode opératoire
MAS : Maison d'Accueil Spécialisée
MLV : Marne la Vallée
MCO : Médecine, Chirurgie, Obstétrique
QQOQCP : Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi ?
UE : Union européenne
Sommaire
Remerciments
Introduction
Glossaire
a)
Présentation du GHEF
b)
L’histoire du GHEF
c) Les
chiffres du GHEF
d) Les
sites du GHEF
a)
Rôle du personnel biomédical
b)
Organnigramme du service biomédical
c)
Le contexte réglementaire et normatif
d)
Les chiffres des services Biomédicaux
a)
Définition
b)
Observation de l’existant
c)
Problématique
d)
Objectif du projet
e)
Démarche qualité
f) Le guide des bonnes pratiques de
l’ingénierie biomédical en établissement de santé
a)
Indentification des processus sur chaque site
b)
Choix des processus a harmonisé
c)
Maniere de proceder
d) La
conduite du changement
e) Proposition
d’un processus en commun
I. Le
Grand Hôpital de l’Est Francilien
a)
Présentation du GHEF
Le Grand Hôpital de l'Est Francilien, que
l’on appelle GHEF, est le plus grand hôpital public Français
hors CHU.
Il est situé à l’est du département de la SEINE ET MARNE
(77) et comprend 4 sites : Meaux, Marne la vallée,
Coulommiers, Jouarre
.
Le GHEF est un nouvel établissement né le
1er janvier 2017, de l’union de 3 établissements MCO
(Médecine, Chirurgie, Obstétrique) et Psychiatrie du Nord
Seine-et-Marne : les centres hospitaliers de Coulommiers, de
Meaux, et de Marne-la-Vallée. Le GHEF s’est agrandi au 1er
janvier 2019 avec l’intégration du centre hospitalier
gériatrique de Jouarre.
b)
L’histoire du GHEF
En 2005, le GCS (Groupement de Coopération
Sanitaire) Groupe Hospitalier Est Francilien voit le jour avec
le rapprochement des centres hospitaliers de Meaux, Lagny et
Coulommiers, résultant d’une prise de conscience simple :
seul, les trois établissements ne parviendraient ni à se
développer ni à progresser.
En 2009, Direction commune des trois sites : un
directeur est assigné pour l’ensemble des établissements de
Meaux, Lagny et Coulommiers.
Novembre 2012, Déménagement du CH de
Marne-la-Vallée sur la commune de Jossigny .
2016, Extension direction
commune à Jouarre - GHT avec le Centre Hospitalier de
Jouarre.
Janvier 2017, Fusion des trois
établissements des centres Hospitaliers de Meaux,
Marne-la-Vallée et Coulommiers s'unissent pour donner
naissance au Grand Hôpital de l'Est Francilien (GHEF).
Les activités existantes sont maintenues sur les sites tout en
permettant de porter les pôles d'excellence de chacun. Cette
fusion se traduit également par la mise en place de 12 pôles
de territoire tri-sites et 3 fédérations de territoire, visant
à coordonner certaines filières.
Janvier 2019, Doté d'une direction commune
depuis 2016, le Centre Hospitalier de Jouarre, établissement
spécialisé en gériatrie fusionne avec le GHEF.
c)
Les chiffres du GHEF
Une ossature médicale unique !
Le GHEF repose sur une ossature médicale unique : 12 pôles de
soins de territoire, 3 fédérations de territoire et 3
départements intra polaires. Ils constituent un établissement
fusionné de premier plan, le plus grand hôpital français hors
Centre Hospitalier Universitaire (CHU).
Ce nouvel établissement regroupe 6 sites hospitaliers sur les
communes de Meaux (sites Orgemont et Saint-Faron), de Jossigny
(site de Marne-la-Vallée), de Coulommiers (sites Abel Leblanc
et René Arbeltier) et de Jouarre et ne compte pas moins de 40
sites extra-hospitaliers.
Il est composé de 2 323 lits et places, répartis sur 140
services de soins et unités médicales dans lesquels
exercent 900 médecins (dont 150 internes) et 5 450
autres professionnels de santé.
En 2017, le GHEF comptabilise 102 542 séjours toutes
spécialités médicales et chirurgicales confondues, et a
accueilli près de 180 000 patients au sein de ses 3 services
d'urgences. En 2018, l'établissement a connu une augmentation
d'activité en déclarant 102 910 séjours en MCO.
Les pôles, fédérations, départements et services de soins du
GHEF, sont multi sites et donc tous au service des patients et
de la population de Meaux, Marne-la-Vallée, Coulommiers et
Jouarre, et de tout le Nord de la Seine-et-Marne. Ils
permettent, par des organisations coordonnées sur tout le
territoire, de renforcer encore les filières de prise en
charge médicale et de couvrir un bassin de population
d'environ 500 000 habitants.
d) Les
sites du GHEF
Site de
Meaux
L
e site de Saint Faron est le siège social
du GHEF. Proche du centre-ville de Meaux et le site
hospitalier principal sur la commune, il regroupe les
activités de médecine, chirurgie et obstétrique, les services
de psychiatrie, les consultations externes, le plateau
technique ainsi
que l’administration générale.
Le site Saint Faron possède une maternité de niveau III
(maternité disposant d’une unité de
réanimation néonatale en plus d’une unité d’obstétrique et
d’une unité de néonatalogie avec soins intensifs, ce qui leur
permet de prendre en charge les nouveau-nées nécessitant des
soins de réanimation)
Le site d’Orgemont s’étend sur un parc de 13 hectares. Il y
abrite : l’hôpital de jour de
pédopsychiatrie, la pharmacie à usage intérieur, des activités
d’hospitalisation (médecine
physique et soins de suite gériatriques) ainsi que des unités
d’hébergement et de soins de
longue durée pour personnes âgées, rassemblées dans un même
bâtiment dénommé
« Le Cèdre ».
Sites de Meaux
- 481 lits de courts séjours 97 lits
de soin de suite
- 60 lits de soins de longue durée
- 154 lits et place de psychiatrie
- 30 lits de retraite et cure médical
- 29 lits d’hospitalisation
temps partiel
Sites de Marne la Valée
Le site de Marne La Vallée ce situé à 6km de Lagny-sur-Marne,
au sein de la communauté d'agglomération de Marne-et-Gondoire.
Le site de Marne La Vallée est un établissement MCO (médecine,
chirurgie et obstétrique) et psychiatrique de 730 lits et
places, installés dans un bâtiment neuf de 78 000 m2, ouvert
fin 2012 sur la commune de Jossigny (Seine-et-Marne).
Site de Marne la Vallée situé à Jossigny :
- 669 lits et 61 places 210
lits et places au pôle de médecine urgences
- 135 lits et places au pôle
chirurgie, anesthésie, bloc, oncologie médicale et
réanimation
- 129 lits et places au pôle de la
femme et de l’enfant
- 195lits et places au pôle
psychiatrie adultes
Le site René Arbeltier regroupe les lits et places de court
séjour Médecine Chirurgie et obstétrique, l’hospitalisation
complète de Psychiatrie Adultes ainsi qu’une Maison d’Accueil
Spécialisée (MAS – Arc en ciel). Le site dispose d’une
maternité de niveau 2a (permettant une prise en charge des
grossesses à risque modéré elle est adossée à une unité
d’obstétrique, une unité de néonatalogie et un service de
pédiatrie.)
Site Abel-Leblanc
Installé au cœur de la ville, Abel-Leblanc est l’implantation
historique de l’hôpital à Coulommiers. Il accueille
actuellement les lits de Soins de Suite et de Réadaptation,
les structures de jour de Psychiatrie adultes ainsi que l’un
des 3 IFSI du GHEF.
Sites de Coulommiers:
- 186 lits et places de médecine 52
lits et places de chirurgie 15 lits de gynéco-obstétrique
77 lits de SSR
- 92 lits et place de psychiatrie et
une MAS de 44 lits
Site de Jouarre
201 lits installés d’EPHAD (Etablissement
d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes)
114 installés d’USLD (Unité de Soins de Longue Durée)
Deux PASA (Pôle d’Activités de Soins Adaptés) de 14 places
chacun, 10 places d'accueil de jour itinérant, permettant
d'accueillir des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer
ou de maladies apparentées à un stade léger ou modéré et
vivant à leur domicile.
II.
Le service biomédical du GHEF
a)
Rôle du personnel biomédical
Après la fusion des quatre établissements le service
biomédical du GHEF c’est retrouvé doté de trois services
biomédicaux répartis sur Meaux, Marne la Vallée et
Coulommiers.
La fusion va avoir pour conséquence, la détermination
d’une nouvelle politique de maintenance basée essentiellement
sur la mise en conformité des DM aux réglementations en
vigueur.
Pour répondre à ces exigences, une réorganisation des équipes
a eu lieu pour pouvoir mettre en place un service de
qualité, afin de répondre du mieux possible à nos
missions qui sont les suivantes :
- Maintenir la performance des
équipements biomédicaux dans le temps, adapter leur
environnement pour répondre aux besoins explicites ou
implicites des utilisateurs.
- Assurer la mise en conformité des
équipements pour répondre aux textes de loi et à la
réglementation en vigueur ceci dans le respect de
l'environnement.
- Assurer la sécurité des équipements,
du site ainsi que les contrôles obligatoires.
- Répondre aux questions concernant la
gestion de la fonction maintenance, en terme de coût, de
disponibilité et de temps.
- Participer au plan d’investissement
et à l’achat des dispositif médicaux.
Le service biomédical est l’interface entre le secteur
administratif, soignant et médico-technique. L’intérêt du
service biomédical est de fournir d’une manière indirecte des
prestations de sécurité et de fiabilité pour le bien etre du
patient.
Rôle de L’ingénieur biomédical
:
- Manager l’ensemble du service
biomédical.
- Déterminer la politique de
maintenance.
- Préparer des plans d'investissement
des dispositifs médicaux en relation avec les
services économiques et les
médecins.
- Planifier des achats de dispositifs
médicaux.
- Rédiger des cahiers des charges
pour les appels d'offre.
- Donner des conseils techniques à
l'achat d'équipements biomédicaux auprès de la Direction
Générale et du corps médical.
- Suivre la réglementation et être en
conformité avec les normes.
- Veille technologique,
matériovigilance.
- Suivre et gérer les contrats de
maintenance.
L’ingénieur biomédical travaille en collaboration avec
l’expert technique biomédical afin que ce dernier lui
fournisse une expertise biomédicale dans les achats, les
prestations associées, la gestion des équipements biomédicaux
ainsi que les évolutions technologiques et lui apporte sa
participation à la démarche qualité.
Rôle de l’expert technique
biomédical :
- Achats des DM
- Audit et expertise des équipements
- Participer à la démarche qualité
- Contrôle de l’application des
règles, procédures, normes…
- Etude des projets
d’installation des DM
- Renoncement et analyse des
besoins des utilisateurs
- Mettre en œuvre et suivre le plan
d’équipements
- programmer et organiser les mises
en service des nouveau DM
- Intégrer les nouveaux DM dans le
RSQM
- Gestion des contrats de maintenance
- Suivi des matériaux vigilance
L’expert technique et le responsable
biomédical travaillent ensemble sur la mise en place de la
démarche qualité
Rôle du responsable atelier
Biomédical du GHEF :
- Manager le service biomédical du
GHEF
- Evaluer le personnel du service
- Mettre en place la démarche qualité
- Validation des devis
- Homogénéiser les pratiques de
travail sur les trois sites
- Organiser l’application des
méthodes de travail et veiller à leur respect
- Suivre et contrôler les activités
de maintenance biomédicale interne et externe
- Répondre aux exigences de la
politique de maintenance
- Organiser et suivre la mise en place
du management de la qualité
- Gestion du planning des
agents
Rôle des techniciens biomédicaux
:
- La maintenance curative de
l'ensemble des équipements
- La maintenance préventive et le
contrôle qualité de certains dispositifs médicaux
(les défibrillateurs, les matériels de perfusion
etc.)
- Gestion du magasin biomédical
- Réception du matériel neuf
- Demandes de devis pour les pièces
détachées et d’intervention
- Le stockage et la gestion des pièces
détachées
- Tracer les interventions dans la
GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur)
Rôle de l’assistante de gestion :
- Assurer le suivit et la traçabilité
des maintenances préventives et correctives interne et
externe sur la GMAO.
- Mise en contact des societés
exterieures avec les cadres de service pour convenir de
RDV .
- Relance des societés (devis rapport
d’intervention…)
- Demmande de création de bon de
commande
b)
Organigramme du service biomédical GHEF
c) Le contexte
réglementaire et normatif du service biomédical
Le service biomédical du GHEF, comme tous les services
biomédicaux, est soumis à des réglementations qui ont un
caractère obligatoire définis par la législation et d’autres
non obligatoire comme les normes mais qui apportent une valeur
ajoutée dans l’efficacité recherchée par les services
biomédicaux, comme ce qui est le cas du service biomédical du
GHEF pour assurer la sécurité et la qualité des soins délivrés
aux patients.
Ci-dessous, je vais vous exposer les différentes
réglementations et normes applicables aux services biomédicaux
à ce jour.
Réglementations :
En effet, il existe plusieurs législations concernant la
maintenance des dispositifs médicaux ; tous ces textes sont
chapotés par la règlementation Européenne qui vise à
harmoniser les différentes législations nationales en Europe.
Ainsi la
Règlement (UE) 2017/746 [1] mis en application
depuis le mois de Mai 2020) relatif aux dispositifs médicaux.
Elle garantit des normes de sécurité élevées et universelles
pour les patients et les dispositifs conformes aux exigences
portent le marquage « CE » et peuvent être utilisés partout
dans l’Union Européenne UE. Les dispositifs médicaux se
rangent en différentes catégories en fonction de l'utilisation
à laquelle ils sont destinés :
Classe I : dispositifs ayant un faible degré de
vulnérabilité (pinces, ciseaux, objets de pansements 1er
degré, etc.).
Classe IIa : dispositifs à risques potentiels modérés
(classe I stérile ou ayant une fonction de mesurage, lentilles
de contact, implants dentaires, instruments chirurgicaux à
usage unique, etc.).
Classe IIb : dispositifs dont le risque est élevé en
cas de dysfonctionnement (instruments chirurgicaux
implantables, dispositifs anti-MST, anticonceptionnels, objets
de pansement brûlure 3ème degré, etc.).
Classe III : dispositifs les plus critiques (dispositif
invasif ou implantable en contact avec le système nerveux ou
circulatoire, dispositif incorporant un médicament, dispositif
implantable délivrant de l'énergie, etc.).
Le décret n°2001-1154 du 5 décembre 2001[2] fixe les modalités de l’obligation de
maintenance et du contrôle de qualité : L’exploitant doit
définir une politique de maintenance.
L’exploitant doit mettre en œuvre les opérations de contrôle
de qualité.
Il doit mettre en place une organisation destinée à s’assurer
de l’exécution de la maintenance et du contrôle de qualité.
L’arrêté du 3 mars 2003 [3] fixe la
liste des dispositifs médicaux soumis à cette obligation de
maintenance. L’obligation de maintenance porte sur les
dispositifs de classes IIb et III. Pour les dispositifs
marqués CE, la classe est généralement indiquée dans la
documentation technique fournie par le fabricant. Sinon, il
appartient à l’exploitant de déterminer la classe des
dispositifs qu’il exploite.
Il n’existe pas de liste qui associe sa classe à un type de
dispositif médical. En effet, la classe dépend de la
destination assignée par le fabricant à son dispositif. Dans
la plupart des cas, la classe se détermine aisément.
L’article L.5212- 2 [4] du
code de la santé publique impose aussi les modalités de mis en
œuvre des opérations de maintenance et de contrôle qualité : «
l’exploitant veille à la mise en œuvre de la maintenance et
des contrôles de qualité » en réalisant : Un inventaire des DM
concernés
Une organisation écrite de la maintenance et du contrôle de
qualité un registre des opérations, pour chaque DM, qui est
conservé cinq ans après la fin d'exploitation du dispositif En
cas de dégradation des performances, restriction d’utilisation
ou remise en conformité
Si risque d’incident grave, signalement dans le cadre de la
matériovigilance.
Normes et Référentiels sur la
maintenance des dispositifs médicaux:
En France, les activités biomédicales ont connu une évolution
considérable avec l’accroissement du nombre de dispositifs
médicaux utilisant des technologies toujours plus variées les
unes que les autres et complexes.En parallèle, les textes
encadrant la pratique de ces activités n’ont cessé de
s’étoffer constituant un cadre de plus en plus exigeant pour
l’exercice de la maintenance des dispositifs médicaux.
A toute la législation sur la maintenance des dispositifs
médicaux, s’ajoute des normes françaises et internationales et
des guides notamment le guide des bonnes pratiques de
l’ingénierie biomédicale en établissement de santé qui sont
des référentiels reconnus par la communauté biomédicale
permettant aux services biomédicaux d’atteindre les objectifs
fixés par la règlementation.
En effet, même si les textes réglementaires définissent
globalement les actions à mener, ils ne précisent pas pour
autant l'organisation stricte qu'il faut mettre en place afin
de répondre à ces exigences. C’est pourquoi, il est important
d'utiliser des référentiels reconnus afin d'apporter des
solutions à ces interrogations.
L’objectif principal de ces référentiels
est d'identifier les moyens possibles pour que le service
puisse obtenir ou maintenir les ressources nécessaires pour
mener à bien ses activités fondamentales. Même s'ils ont des
exigences communes, chaque référentiel permet d'apporter des
réponses plus précises aux différentes obligations.
Le guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale
en établissement de santé [5].
Ce guide résultant de la collaboration de plusieurs pairs
biomédicaux français et internationaux a pour objectif de
fournir aux services biomédicaux les axes essentiels
permettant de remplir efficacement leur fonction aux mieux des
intérêts du personnel soignant et surtout du patient.
Le guide propose aussi un outil d’autoévaluation comparatif de
ses pratiques permettant ainsi de dégager des points
d’amélioration. Il permet à la communauté professionnelle en
ingénierie biomédicale hospitalière de satisfaire une
dynamique évolutive de transparence et de traçabilité en
réfléchissant à l’amélioration continue de ses pratiques.
Les textes imposent aux établissements de santé d’organiser un
suivi de la maintenance, au sens large, sur certains
équipements clairement définis ou bien appartenant à un parc
d’un service.
Globalement cette formalisation des pratiques doit permettre
une traçabilité des dispositifs médicaux tout au long de leur
exploration. Par conséquent, non seulement le service doit
réaliser ces pratiques mais il doit aussi prouver grâce à des
enregistrements et traçabilité performante qu’il suit toutes
les recommandations
La norme : ISO 9001 : [6] « Systèmes de management de la qualité ».
Le service biomédical dont l’activité principale est la
maintenance, peut être comparé à une société de prestation de
services l’objectif est la satisfaction des services de soins
participant ainsi à la qualité des soins délivrés aux
patients.
La mise en place d'un système de management de la qualité au
sein du service biomédical aurait pour motivation l’aptitude à
fournir en permanence des services conformes aux exigences du
client (personnel soignant et indirectement patients)
renforçant ainsi la confiance de celui-ci tout en répondant
aux exigences légales et réglementaires.
La norme ISO 13485
(2003) [7]
Dispositifs médicaux - Systèmes de management de la qualité
-Exigences à des fins réglementaires
Elle énonce les exigences relatives au
système de management de la qualité lorsqu'un organisme doit
démontrer son aptitude à fournir régulièrement des dispositifs
médicaux et des services associés conformes aux exigences des
clients et aux exigences réglementaires applicables aux
dispositifs médicaux et aux services associés.
Le principal objectif de cette norme est de faciliter la mise
en œuvre d'exigences réglementaires harmonisées en matière de
dispositifs médicaux, dans le cadre des systèmes de management
de la qualité.
La Norme : NF S 99-171 [8]
Modèle et définition pour l'établissement et la gestion
du Registre Sécurité, Qualité et Maintenance d'un dispositif
médical
Elle fixe les exigences et les recommandations pour mettre en
place et tenir à jour un Registre de Sécurité, de Qualité et
de Maintenance d'un dispositif médical (RSQM) . Le RSQM est un
système de support d'information, qui peut exister sous forme
de fiches, en documents papiers ou informatisés.
Les dispositifs médicaux concernés par ce document sont ceux
qui font ou peuvent faire l'objet d'une opération de
maintenance préventive et/ou corrective, d'une opération de
contrôle qualité et/ou d'une opération de contrôle de
sécurité. Ceci concerne de manière identique les actions
réalisées en interne ou en externe.
Ce registre doit permettre de mieux gérer la vie du dispositif
médical de sa mise en service jusqu’à sa réforme et servira de
base à une exploitation cohérente des données pour améliorer
les achats, la sûreté du fonctionnement des dispositifs
médicaux et la maîtrise du coût global de fonctionnement.
d) Les chiffres des
services Biomédicaux
retour sommaire
Le service
biomédical de Meaux
Ces chifrres sont à compter du 1
janvier au 1 novembre 2020
Le service biomédical de
Marne la vallée
Ces chifrres sont à compter du 1 janvier au 1 novembre
2020
Le service
biomédical de Coulommiers
Ces chifrres sont à compter du 1 janvier au 1 novembre
2020
III. Harmonisation
des processus
A
fin de poursuivre dans l’avancée de ce
projet, il m’a semblé nécessaire de vous présenter le rôle,
l’organisation et l’activité du service biomédical du GHEF
ainsi que le cadre réglementaire et normatif pour poser des
bases communes à ce projet.
De plus, ceci me permet de pouvoir analyser les pratiques du
service biomédical dans le but de proposer des axes
d’amélioration homogènes sur les trois services du GHEF de
manière à répondre du mieux possible aux exigences
réglementaires et normatives.
a) Définition
Harmoniser :
Le fait de mettre plusieurs choses en accord.
Processus :
Réalisation d’un ensemble complexe d’actions nécessitant le
recours d’un grand nombre d’acteurs répartis en plusieurs
lieux, en vue d’une finalité globale. Ensemble d’activités
corrélées ou interactives qui transforment des éléments
d’entrée en éléments de sortie : Les données d’entrées (les
informations, documents dont on a besoin en début du
processus) ? Les données de sortie (les informations,
documents que produit le processus), Identifier un processus,
c’est le formaliser, lui donner les caractéristiques suivantes
: Le nom, l’objectif, le domaine d’application, la finalité du
processus (à quoi sert-il ? Quel est le service, document,
information ? …) Les personnes concernées ?
Procédure :
Manière d’effectuer une activité ou un processus, ou une
partie de processus. Elle définit les étapes à suivre (quoi,
qui, où quand, comment). La procédure permet à des personnes
différentes de travailler de la même manière.
Différence entre processus et procédure :
Le processus répond aux questions dans quel but, pour quelle
valeur ajoutée ? Comment s’organiser pour atteindre l’objectif
fixé ? La procédure répond aux questions comment faire, quand,
qui ? Quelles étapes suivre pour atteindre l’objectif fixé ?
Mode opératoire[9] :
Le mode opératoire décrit la liste des opérations à effectuer,
méthodiquement ordonnées, afin de réaliser un ensemble précis
de tâches.
b)
Observation de l’existant
Durant les premières semaines de mon stage, j’ai découvert les
trois services biomédicaux du GHEF en accompagnant les
techniciens dans leur quotidien.
J’ai réalisé une première phase d’observation, qui consiste à
faire un état des lieux des pratiques (la réalisation de
maintenance préventive et curative, l’envoie de DM en
réparation extérieure, mise en service de nouveau DM, réforme
de matériel, etc.), des méthodes de travail et leur
application, l’organisation du travail au sein de l’équipe ;
entre les différents sites qui compose le GHEF.
D’un site à l’autre, j’ai constaté que l’organisation et les
méthodes de travail sont différentes sur certaines activités
du service, telle que l’archivage des rapports d’intervention
des maintenances préventives et correctives, la gestion des
prestataires extérieurs, l’utilisation de la GMAO.
Dans un premier temps, j’ai pu constater
que sur les trois sites, les ateliers biomédicaux étaient
organisés à peu près de la même manière avec des zone bien
définies : la zone de réparation, la zone d’attente de pièce
détachées, la zone de test à l’exception d’un site où la zone
de réparation se situe dans la continuité de leur bureau.
Au niveau de l’organisation des plannings des
techniciens j’ai pu constater une homogénéité à l’exception
d’un des sites ou le technicien est seul et s’occupe
uniquement des maintenances correctives.
Sur les deux autres sites, ils fonctionnent de la manière
suivante : chaque semaine un technicien est dédier uniquement
à la maintenance préventive, l’autre s’occupe des demandes
d’interventions faite sur la GMAO et enfin, le dernier traite
les demandes urgentes des services de soins faites par
téléphone et assure aussi la réparation des DM en zone
d’attente. Ainsi chaque semaine, ils effectuent un
roulement.
Sur deux sites, les protocoles de tests sont en format papier
tandis que sur le troisième site les protocoles de tests sont
informatisés sur le logiciel ANSUR et ainsi directement
archivé par les techniciens eux même sur la GMAO.
D’autre part, certains techniciens biomédicaux réalisent des
tableaux à partir de la GMAO afin de reprendre les données
pour permettre d’organiser leur tâche de maintenance
préventive. J’ai pu constater que la majorité des techniciens
biomédicaux expriment des difficultés d’utilisation de cet
outil.
De plus ils travaillent en équipe avec des coursiers
afin qu’ils assurent le transport des DM entre les services de
soins et l’atelier biomédical. D’un site à l’autre les taches
réalisées par les gestionnaires administratives ne sont pas
identiques l’une d’elle s’occupe des livraisons et réceptions
des dispositifs médicaux et du consommables et de toute la
partie administrative, alors que l’autre gestionnaire est
uniquement dédié à la partie administrative suivit des
maintenances préventives curatives interne et externe relance
des sociétés, et assure le suivit des réformes.
J’ai pu constater que la GMAO est identique sur les trois
sites, mais que les techniciens non pas accès à l’inventaire
des DM d’un site à l’autre.
Enfin, sur les trois sites que contient le GHEF,
l’organisation de travail entre les acteurs que compose
l’équipe biomédical est différente. En effet, leurs missions
de travail sont identiques mais l’organisation et les méthodes
de travail appliquées ne sont pas les mêmes. J’ai pu constater
un manque de communication de la part des techniciens entre
les 3 sites.
Cette phase d’observation, m’a permis d’avoir une vue
d’ensemble sur les différences mode de fonctionnement et de
pratiques entre les trois services biomédicaux du GHEF et
ainsi identifier les différents processus présents sur chaque
site.
Enfin, bien que la majorité des processus soit connu de tous,
le manque de formalisation de ces derniers ainsi que les
différences de pratiques entre chaques acteurs y compris sur
un même site, complique le changement ainsi l’uniformisation
des processus sur les trois sites.
c)
Problématique
Après la fusion de quatre établissements de santé en une seule
entité. Le GHEF se retrouve doté de trois services
biomédicaux, mais avec trois fonctionnements différents.
Comment mettre en place un processus biomédical identique aux
trois services ?
Il apparait judicieux de cadrer la problématique de ce projet.
Un QQOQCP permet d’expliciter les faits afin d’obtenir d’une
manière rapide une convergence de compréhension du problème.
Se focaliser sur l’essentiel, les faits mesurés et abandonner
tout ce qui est accessoire au problème
d)
Objectif du projet
Après la fusion, une réorganisation des services biomédicaux
du GHEF a eu lieu, une nouvelle politique de maintenance ainsi
que de nouveaux objectifs ont été définis.
Mettre en conformité l’ensemble des dispositifs médicaux.
Homogénéiser et formaliser les processus du service
biomédical
Le lancement d’une démarche qualité, la mise en place d’un
guide des bonnes pratiques mais aussi une perspective
éventuelle d’une future certification.
Le but cette démarche qualité est d’évaluer, d’améliorer et de
pérenniser la vision perçue du service biomédical par les
services de soins pour le bien être du patients.
Le diagramme cause-effet représenté ci-dessous est un outil
qui permet d’identifier, explorer, et d’expliciter dans un
ordre de détail croissant, toutes les causses possibles
associées a un problème afin d’y découvrir les causes racines
.
Mon
objectif
Pour rappel, la finalité de ce stage est
d'harmoniser les processus cœur de métier des services
biomédicaux du GHEF.
Pour réaliser cette mission, j'ai dans un premier identifié
les différents processus et procédures présents sur les trois
sites biomédicaux en réalisant une cartographie de 50
processus.
Dans un second temps, en collaboration avec mon tuteur de
stage, nous avons identifié les
processus que j’aurais pour objecif de formaliser :
- Un processus maintenance
préventive, un maintenance corrective et dans chacuns
d’eux des procédures, ….
Par la suite, j’ai réalisé une analyse croisée en identifiant
les points de convergence afin de proposer un processus commun
pour sécuriser les pratiques sur l’ensemble du service
biomédical du GHEF, et ainsi donner confiance aux services de
soin pour le bien être des patients.
Enfin, mon rôle est d’impliquer les différentes parties
prenantes afin d’avoir leurs retours sur les propositions.
Pour réaliser cela, j’ai mis en place un plan de conduite du
changement.
Pour réaliser la conduite du changement , je partagerai avec
vous des propositions pour faciliter le déploiement de ce
processus.
Cette méthode de conduite du changement va me permettre
de mieux aborder mon dernière objectif, qui
est de réunir les responsables des différents sites
biomédicaux du GHEF, afin de présenter mon travail et de les
impliquer dans l'harmonisation des processus, de manière à
avoir une uniformité des trois sites, ceci en échangeant
autours des processus adaptables.
Pour répondre de la meilleur manière aux objectifs sités
ci-dessus, il m’a semblé indispensable de vous définir ce que
représente une démarche qualité ainsi que de présenter
sa mise en place et ce quelle peut apporter au sein du service
biomedical du GHEF.
e)
Démarche qualité
Qu'est-ce qu'une démarche qualité ?
Une démarche qualité est un outil de changement créant une
dynamique de progrès continu dans le fonctionnement de
l’hôpital elle a pour but, la satisfaction du personnel
soignant et donc indirectement le patient. Cela favorise
la pérennité et le développement de l’hopital . Une
démarche qualité est avant tout un véritable projet
participatif qui doit être porté par la direction et impliquer
tout le personnel.
Pourquoi se lancer dans une démarche
qualité ?
On s’engage dans une démarche qualité pour améliorer ses
performances et la vison percue par les services de soins . La
démarche qualité est un outil stratégique destiné à atteindre
les objectifs fixés. par la direction.
L’intérêt de la démarche qualité dans mon projet et d’apporter
mon soutien et de proposer des axes d’amélioration
pour remplir les objectifs du GHEF qui sont
semblables au mien à plus petite échelle. Elle va permettre
une organisation et un fonctionnement adapté, inscrit dans
un processus d’amélioration constante.
Travailler dans un environnement « de qualité », en ayant des
procédures connues et reconnues, des protocoles établis, une
organisation écrite et tracée est un gage de sérénité.
L’assurance de travailler en sécurité pour soi-même et les
dispositifs médicaux que l’on met à disposition des soignants,
des patients. Pour répondre à une partie de ces objectifs je
me suis basé sur le référentiel expliqué ci dessous
f)
Guide des bonnes pratiques de l’ingénierie biomédicale en
établisement de santé
Le guide vise à faire progresser les pratiques
professionnelles afin que le service biomédical puisse mieux
remplir ses missions.
Pour remplir les l’objectifs qui m’ont été fixés durant mon
stage. Je me suis basé sur le guide des bonnes pratique
réalisé par monsieur FARGES. Et plus précisément sur la Bonnes
Pratiques de Réalisations (BPR) qui est le cœur de métier du
biomedical. Ce référentiel est pour moi l’outil le plus adapté
pour répondre à l’attente du service biomédical du GHEF. Il
propose un état de l’art complet validé par les pairs afin que
chaques acteurs biomédicaux puisse évaluer ses propres
pratiques et identifier des voies d’amélioration.
Le guide a pour vision de devenir un instrument libérant les
potentiels et les initiatives des acteurs biomédicaux sur le
terrain.
Le guide est là pour mener les pratiques de l’ingénierie
biomédicale à leur plus haut niveau de professionnalisme et de
confiance pour la société, les citoyens et les patients.
Avec ce guide, la communauté biomédicale hospitalière peut
proposer aux tutelles des alternatives crédibles aux mises en
conformité réglementaire.
Le guide offre l’accès à la liberté de construire son avenir
professionnel et ouvre tous les horizons possibles
d’adaptation, d’innovation et de création.
Tous ces critères sont des composantes intrinsèques aux
performances durables et donc à la pérennité des
organisations.
Les Trois Modules
Les modules peuvent être représentés dans un système suivant
la boucle «Sens, Soutien, Suivi» formalisant le fil directeur
entre le management (BPM), l’organisation (BPO) et la
réalisation (BPR) des services.
Figure
18 :les modules de bonnes pratiques BPM, BPO, et BPR (source
:GBPIB)
retour sommaire
« Bonnes Pratiques de
Management (BPM) » : associées au « Sens »
Module intégrant les éléments de :
Décision :
Stratégie Direction
Pilotage :
Définir une politique (mission et vision), des objectifs et
une stratégie.
Innovation :
Permet de favoriser les démarches créatives managériales et
opérationnelles.
Communication :
Comprendre et se faire comprendre des autres.
Il comporte les principaux éléments associés à la qualité
perçue du service biomédical :
Identification et mesure de l’impact des missions et
engagements de service
Mise en œuvre d’une dynamique de progrès
« Bonnes Pratiques
d’Organisation (BPO) » : associées au « Soutien ».
Module explicitant :
La bonne gestion des ressources
La mesure des résultats obtenus et leur analyse.
Il comporte les éléments clés de l’efficience d’un service
biomédical :
Allocation optimale des ressources
Analyse des services rendus par rapport à ceux attendus
Identification des améliorations
« Bonnes Pratiques de Réalisations
(BPR) » : associées au « Suivi ».
Dans mon Project ce module crucial car il est le cœur de
métier du biomédicale.
Il précise les bonnes pratiques nécessaires à la livraison des
services définit par les missions
Il est à la source de la mesure de l’efficacité perçue du
service biomédical.
Pour un service n’ayant jamais fait de
démarche qualité, commencer par les bonnes pratiques de
réalisation est plus judicieux. En effet, les critères de
réalisation sont les fondements du métier et correspondent
plus aux pratiques effectuées au quotidien, contrairement au
management et à l’organisation qui ne sont pas des concepts
forcément familiers à tous.
Tout au long de mon Project, j’ai utilisé
ce guide pour pouvoir identifier la majorité des processus qui
peuvent être présent sur les trois services biomédicaux du
GHEF.
Ensuite je me suis basé sur les bonnes pratique de réalisation
et plus précisément sur les processus de maintenance
préventive et corrective interne, tout en me réfèrent aux
critères en lien avec ces processus.
Cela m’a permit de pouvoir proposer des
axes d’amélioration tout en répondant a l’ensemble des
critères dans le but de répondre à mes objectifs
IV.
L’harmonisation
a)
Identification des processus sur chaque site
A l’aide du guide des bonnes pratiques, j’ai réalisé le
tableau ci-dessous qui ma servi de repère pour identifier
rapidement les processus qui peuvent être présent sur les
trois services biomédicaux du GHEF . Au 48 processus présent
sur le guide, j’ai rajouté les deux processus suivants :
- Le service biomédical gére la mise
à disposition des DM
- Le service biomédical gére l’envoie
des DM en réparation extérieure
Sur les tableaux ci-dessus 50 processus sont présents,
on peut constater que le nombre de processus que j’ai pu
identifier sur le GHEF est de :
- 12 processus présents sur le guide
mais que je n’ai pas identifié sur le GHEF.
- 38 Processus présents sur le GHEF.
- Dont 2 processus formalisés.
- 4 processus que j’aurais pour
objectif de formaliser.
En vue de ce tableau, j’ai pu constater que la majeur partie
des processus sont connus par l’ensemble de l’équipe du
service biomédical.
Mais non formalisés sur support papier ou informatique
accessibles voir utilisés par tous.
Il en découle, que la connaissance de ces processus a été
assimilés par les agents du fait de la transmission verbale de
l’encadrement voir des techniciens entre eux.
De plus, j’ai pu constater que certains techniciens étaient
dans l’attente de ses documents support. Le risque de cette
transmission orale est la perte progressive d’information
voire des pratiques non adaptées.
B)
Choix des processus a harmonisé
Suite au tableau d’identification des processus sur l’ensemble
du GHEF, en relation avec mon tuteur de stage nous avons
décidés de nous orienter vers les Bonnes Pratiques de
réalisation et plus précisément la Gestion des dispositifs
médicaux (BPR2)
Nous avons décider d’harmoniser et de
formaliser une partie de ces processus qui sont décris
dans mes objectifs et de couleur jaune sur le tableau
ci-dessus.
J’ai décidé d’orienter mon choix vers ces processus car ils
sont le cœur de notre metier.
Ils visent a mettre constament à disposition des services de
soins des dispositifs fonctionnels , fiables et surs pour le
bien être du patient. La bonne maîtrise des processus que j’ai
pour objectif de formaliser, va permetre d’influer sur la
qualité, rapidité et frugalité des résultats livrés aux
services de soins et donc essentielle pour favoriser et
prouver l’image du profesionnalisme du service biomedical du
GHEF.
C)
Manière de proceder
Après avoir identifié les processus sur l'ensemble des sites
du GHEF et d'avoir arrêté mes idées sur ceux qui constituent à
mon sens le cœur de notre metier ; il m'a semblé judicieux
d'approfondir mes recherches et connaissances sur le
fonctionnement des différents services biomédicaux du GHEF.
Ainsi, connaître avec précision le rôle de chaques acteurs et
les différentes façons de travailler en matière de maintenance
corrective, préventive etc… me permettrait de proposer un
processus GHEF adapté.
Les logigramme de maintenance corrective des trois
services biomedicaux fût pour moi la meilleure
alternative de recueil d'informations, que j’ai pu présenter
aux responsables des sites du GHEF. Afin que l’ont
puissent l'analyser, le commenter et l'améliorer avant que je
réalise une analyse croisée qui va me permetre de pouvoir
élaborer un processus GHEF.
Logigrame
de Maintenance corrective des trois sites du GHEF
:
Site de Meaux
Figure 20:
procedure de maintenance corrective site de coulommiers
(source auteur)
Site de Marne la Vallée
Figure 21: procedure de maintenance corrective site de
MLV (source auteur)
Vous pouvez constater que j’ai numéroté
tout les modes opératoires et numéro de procédure aux
quels se référer qui ne sont actuellement pas formalisés.
C’est uniquement dans le but de me repérer pour ensuite
proposer une procédure GHEF avec les modes opératoires et
l’ensemble des procédures formalisées auxquels l’ensemble de
l’équipe pourra se référer
D'autre part, les logigrammes m'ont permis de pouvoir
faire une analyse critique rapide des trois services
biomédicaux du GHEF, en détectant, de manière simplifiée, les
points forts et faibles de chacun.
Enfin, il m'a aidé à identifier différents axes d'amélioration
à proposer, à l'ensemble des équipes biomédicales, dans le but
de leur proposer un processus GHEF unique, applicable sur les
trois services biomédicaux.
d)La conduite du
changement
Savez-vous que la conduite de changement est le premier
critère de réussite ou d’échec dans un projet ?
Définition :
La conduite du changement est l’accompagnement d’un processus
de transformation de l’entreprise, dans un contexte qui évolu,
que ce choix soit subi ou stratégique.
Contexte de la conduite du changement dans mon projet :
La conduite du changement est la continuité des objectifs qui
m’ont été fixés. Elle m’a permis de me guider
méthodologiquement dans les démarches à suivre pour mener du
mieux possible mon projet à réussite.
Avant de me lancer dans l'action, j’ai pris du recul pour
analyser la situation, agir en conséquence en choisissant les
méthodes et moyens suivants.
Figure 22:
Conduite du changement gestion des parties prenantes
(source auteur)
Etape 1
Identifie les parties prenantes :
A l’aide du l’organigramme du service biomédical du GHEF, j’ai
identifié les parties prenantes de mon projet qui sont les
responsables d’atelier, mon tuteur de stage mais aussi
l’ingénieur. Ensuite il faut identifier les personnes
réticentes au changement et la nature de la résistance et
veiller à ne pas que ça se propage
Etape 2 Impliquez les parties
prenantes d'un projet :
Lors de ma phase d’analyse du projet, avant même ma phase
d’exécution, j’ai appris qu’il était indispensable d’impliquer
les parties prenantes.
De ce fait, j’ai convié les parties prenantes à des réunions
pour échanger et écouter et proposer des axes d’amélioration
autour des processus de maintenance corrective
interne. Impliquer les responsables des trois
services dans ce projet va permettre de les faire fédérer à la
conduite du changement et donc veiller au bon respect du
processus
Etape 3 Plan d’action
J’ai réalisé un plan d’action en écrivant précisément les
étapes à suivre de mon projet. Ensuite à l’aide d’un rétro
planning j’ai borné toutes les dates pour rencontrer les
parties prenantes
Et pour finir j’ai réalisé l’ensemble du processus de
maintenance corrective
Etape 4 suivre :
Cette étape que je ne pourrai malheureusement pas réaliser du
fait de la durée trop courte de mon stage, va permettre de
consolider et suivre les méthodes de travail et passer en
revue périodiquement le processus pour apporter des
améliorations
e)
Proposition d’un processus commun
Après vous avoir fait part de ma conduite du changement et des
étapes suivre pour que mon Project soit conclu. J’ai décidé
de réunir et de faire participer, les responsables
de site pour pouvoir les impliquer du mieux que
possible, dans mon Project d’harmonisation des processus de
maintenance corrective et préventive . Cette activité
représente la majeure partie de leur tâche quotidienne, d’où
l’importance de les impliquer dans ce projet, pour
qu’ils soient acteur et que peut être par la suite, si
il y a validation de ses processus, qu’ils
veillent à ce qu’ils soient correctement mise en
pratique par l’ensemble des techniciens.
Dans un premier temps, j’ai présenté à l’aide d’un logigramme
la procédure actuelle de maintenance corrective des trois
sites.Ensuite nous avons identifiés rapidement les disparités
d’un site à l’autre comme :
Sur le site de Marne la vallée et sur le site de coulommiers
les techniciens se rendent dans le service pour récupérer les
DM alors que sur Meaux un coursier interne à l’hôpital
achemine les DM jusqu’à l’atelier biomédical.
Nous avons pu aussi observer que sur Meaux les techniciens
effectuent leur contrôle qualité sur Ansur (logiciel de
pilotage des ECME) et qu’ensuite, ils archivent eux même leur
rapport d’interventions sur la GMAO alors que sur les
deux autres sites les procédures de test sont au format
papiers…
Dans un second temps,
j’ai réalisé et proposé au résponsable de site ainsi qu'a
mon tuteur de stage, un processus GHEF auquel j'ai
associé les procedure et mode opératoire au quelle se
référer que vous pourrez trouver dans les annexe. Tout en
respectant la chart graphique du GHEF :